Nous tenons à remercier les Affiches pour l'article mettant en lumière le deuxième livre d'Olivier Coin, dans leur magazine dédié ce mois-ci, à l'Intelligence Artificielle.
Passionné de technologie depuis mes études et au fil de mon parcours professionnel, je trouve que l'intelligence artificielle est un sujet d'actualité : c'est une technologie qui est en train de bouleverser le monde. J'ai commencé par faire des chroniques diffusées sur LinkedIn qui ont eu un vrai succès avec près de 50 000 vues sur certaines vidéos. J'ai écrit 27 chroniques, que j'ai voulu didactiques et percutantes, avec des exemples concrets et de l'humour.
Je me suis plongé dans ce thème de l'IA pendant plus d'un an : j'ai lu tout ce qui paraissait, j'ai vu des films y compris de science-fiction, pour avoir une vision globale. Je ne suis pas un expert, mais plutôt un généraliste qui cherche à comprendre les tendances. J'ai aussi interviewé des Isérois qui côtoient ou travaillent sur l'IA comme James Crowley, directeur de la recherche à l'Inria, à Montbonnot, Vincent Le Cerf, docteur en IA et Lucas Nacsa, président de Neovison.
Une conviction : l'IA va être une révolution comme l'ont été la machine à vapeur, l'electricité, l'électronique et l'informatique. Si la machine à vapeur et l'électricité ont fait évoluer l'agriculture, l'électricité et la robotisation ont bousculé l'industrie. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle transforme les services.
L'IA agit sur des éléments cognitifs, aide les gens à faire des recherches, à être pertinents. Si l'IA faible est déjà là depuis longtemps (programme qui joue aux echecs ou au jeu de go), l'IA forte, qui n'arrivera qu'en 2050, sera multitâches, travaillera sur différents environnements et aura peut-être une conscience.
L'IA, malgré ses performances supérieurs à l'être humain, ne sera jamais capable de créativité ni d'empathie. C'est important de réfléchir à l'encadrement de cette IA, même si c'est très compliqué, car se côtoient trois grandes tendances d'utilisation de l'IA : le business pour les Américains, la surveillance pour les Chinois et l'humanisme pour les Européens.
A terme, je pense que ce sera un mélange des trois qui fera l'IA de demain. Je pense aussi que tout ce qui ne possédera pas d'IA, sera ringard d'ici quelques années.
