Entre 2005 et 2015, Airria a installé environ un million d’objets connectés. L’entreprise meylanaise prévoit d’en implanter encore un million entre 2016 et 2018, puis un million rien que sur l’année 2019. Dans ce secteur en forte croissance, Airria s’est toujours positionnée sur des marchés en pleine évolution. Au départ spécialisée dans l’informatique pour les PME, à sa création en 2005, elle s’est ensuite diversifiée dans l’installation et la maintenance des boxes ADSL, puis des systèmes d’alarme et des compteurs communicants Linky. « Nous travaillons pour le compte de grands donneurs d’ordres nationaux ou internationaux, comme les opérateurs de téléphonie, d’alarme ou d’énergie, afin d’installer ces objets connectés chez leurs propres clients, qui sont soit des professionnels, soit des
particuliers », explique Olivier COIN, cofondateur d’Airria avec Antoine JOUVE-DREANO.
Pour pouvoir intervenir à grande échelle, Airria s’appuie sur un réseau d’une centaine d’agences locales et de 750 sociétés partenaires indépendantes en France. Elle est également capable d’intervenir dans 23 pays en Europe, en faisant appel à des sous-traitants partenaires. « Ces agences locales, qui ont leur propre business plutôt orienté informatique avec les PME locales, complètent leur activité avec les objets connectés que nous leur proposons d’installer pour nos donneurs d’ordres », précise Olivier COIN. « Nous travaillons par projet. Nous accompagnons nos clients pour exécuter des déploiements massifs, qui nécessitent un vrai pilotage de projets et une ingénierie en amont. Nous représentons l’entreprise qui nous a confié le projet, c’est-à-dire que nous pouvons même aller jusqu’à porter l’étiquette du client. C’est transparent pour l’utilisateur final, ajoute Ghislaine LAPLANE, directrice des ressources humaines. Mais aujourd’hui, nous sommes aussi en capacité de le faire pour des petites séries. Cette “speed ligne“ permet d’agir davantage à la carte. Nous avons ainsi une équipe qui peut répondre à ces besoins plus réduits, sans rentrer dans une phase d’ingénierie profonde, afin de réaliser une intervention plus rapide et plus réduite dans le temps ».
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